Quelques phrases du Père Dassy

◊ Puisque vous avez accepté Jésus Christ comme Seigneur, vivez dans l’union avec lui. Soyez enracinés en lui et construisez toute votre vie sur lui (col 2,6-7)

◊ « … Prendre sa croix et marcher à la suite de Notre Seigneur : la route qui méne au ciel est étroite et difficile à parcourir. Néanmoins, mes chères filles, ne perdons pas courage, mais au contraire redoublons d’ardeur pour conquérir le célestre royaume que les violents seuls emportent. (25e instruction : sur le salut)

◊  » Mon dieu, je veux que mon âme soit entre vos mains, comme l’argile entre celle du potier. Faites en ce que vous voudrez, faites-lui éprouver des consolations ou des sécheresses, comme vous voudrez. Il me suffit que ce soit pour votre plaisir. Fiat, Fiat. » (Note de noviciat)

◊ Seigneur, quand t’avons-nous vu affamé et t’avons-nous donné à boire?… Toutes les fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. (Mt 25,37.40)

◊ « A nous aussi, le bon Dieu dit : je vous confie ces enfants aveugles, sourds-muets. Prenez soins d’eux et ce que vous dépenserez pour eux, je vous le rendrai quand vous vous présenterez devant moi. Je m’applique à moi aussi cette parole. Le Seigneur, en vous donnant à moi, m’a dit : Tout ce que tu feras pour ces âmes, je te le rendrai au jour de ta récompense. »

◊  » La mission auprès des enfants est une chose importante et même capitale. Faire aimer Dieu – oui, et toujours le faire aimer – faire aimer la religion, ses croyances, ses vertus, ses pratiques, ses sacrements. » (De sa retraite à Montolivet, 1871)

◊ « Soyez des trésors de charité, et que cette charité se résume en deux points : s’étudier à ne faire de la peine à personne, à qui que ce soit, être toujours prête à rendre service à ceux qui ont besoin, ce qui peut s’appeler l’abnégation, l’oubli de soi. »

◊ « La charité… elle doit doit être surnaturelle, universelle et efficace… Pour se rendre service, pour y porter les fardeaux d’autrui…il faut aimer ceux avec qui l’on vit et quand on les aime d’un amour de charité, tous se ressentent de l’union qui devient alors souveraine… » (30e instruction)

◊ « Appliquons-nous à mourir à notre volonté propre, n’ayons qu’un coeur et qu’une âme. C’est là le grand secret du bonheur de communauté; et puisque mes chères filles, vous devez vivre comme des soeurs tâchez chacune de vous exercer de votre côté à l’abnégation de vous-même et vous serez heureuse… » (16e instruction)

◊ « C’est encore de l’humilité que je viens vous entretenir aujourd’hui et j’y reviendrai encore biens d’autres fois, jusqu’à ce que cette vertu soit bien établie dans vos âmes. L’humilité, c’est la base du bonheur vrai et solide, c’est ce qui fait marchez les communautés. Malgré mon expérience de religieux, faisant partie depuis de longues années d’une Congrégation religieuse, ma fréquentation continuelle des communautés et même, je dirais plus, mes rapports incessants avec vous me montre que le nerf qui fait marcher tout couvent, toute réunion, c’est cette sublime vertu qui fait que tout sujet se soumet avec joie à l’ordre le plus minime. Ôtez l’humilité et l’édifice s’écroulera bientôt. » (20e instruction, Sur l’humilité)

◊ « L’humilité est le fondement de toute la perfection religieuse. » (21e instruction)

◊ « Le plus grand de tous les voeux est celui de l’obéissance. Ce voeu les comprend tous. »

◊ « …Ne jamais raisonner quand on nous commande. Nous fait-on changer de lieu, d’emploi, soumettons-nous entièrement… Ne nous contentons pas de faire et de renouveler d’anciennes promesses; allons droit à la pratique. Que votre obéissance soit toujours surnaturelle : voyez Dieu dans votre supérieure. » (37e instruction)

◊ « Si la sainte Vierge pouvait nous ouvrir le ciel, elle le ferait avec un empressement vraiment maternel. » (24e instruction : Marie dans le mystère du Christ)

◊ « Marie a à peine entendu ces mots : Ma fille, quittez la maison de votre père »… qu’elle n’a de contentement de joie, jusqu’à ce qu’elle ait trouvé le Bien-Aimé qui a ravi son coeur, et qu’auprès de lui elle habite sans cesse, lui consacrant son vouer et sa personne tout entière ».

◊ « La ferveur est cette lampe mystérieuse qu’entretient l’huile de la grâce. Plus l’âme tâche de ne ternir en rien la blancheur que Dieu lui a donnée, plus la grâce abonde, plus la lumière est belle. » (22e instruction)

◊ « Compatir, se taire, aimer toujours et puiser au pied du Crucifix, chaque matin, le courage de la journée, voilà ce qu’il faut faire au sein de tous nos maux… » (33e instruction)

Amen